top of page

Biographie

« Il faut toujours viser la lune car en cas d'échec on atterrit au milieu des étoiles ». Dans les citations favorites de Justine, celle d'Oscar Wilde pourrait la définir à merveille. Comme une ode au rêve et à la dualité entre le mouvement et le temps qui se fige pour quelques fractions de seconde.
Du haut de ses 23 ans, cette jeune femme à la silhouette élancée, aux grands yeux marron, bien ouverts sur le monde qui l'entoure, danse la vie avec un appétit démesuré, multipliant les passions.
« Je ne pourrais pas m'enfermer dans un seul truc. Rester derrière un bureau ce n'est pas pour moi », lance Justine. Et effectivement, après une scolarité traditionnelle en pays chaunois, à 17 ans, la jeune barisienne est devenue parisienne en intégrant le Centre international de danse jazz Rick Odums. Suivront le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, d'autres cours dans la capitale, « un peu partout », mais aussi à Saint-Quentin chez Sylvaine Polard, ou encore à Tergnier avec Let's dance et maintenant Motiv'danse. « Il me faut ma dose, sinon ça ne va pas », admet-elle avec un brin d'humour.

Des appareils à la place des yeux...

Plutôt que de faire partie des « crève la dalle » de la danse, comme elle a pu l'entendre dans une école, elle a choisi de poursuivre ses études à la Sorbonne (Master 2 en Lettres modernes appliquées, option édition) et développer avec la danse une autre de ses passions, la photographie.
Une histoire d'amour qui remonte à l'adolescence. « J'ai eu mon premier réflex à 17/18 ans. J'avais l'envie de capturer tout ce qui était autour de moi. Au début je faisais ça pour le plaisir et depuis un an et demi je le fais plus sérieusement avec des modèles, quand je peux », explique-t-elle. Ses clichés, dans les lumières sombres, imprégnés du monde de l'enfance et de la danse, laissent apparaître un talent certain, signe que la photographe amateur possède un œil bien ouvert, contrairement à son pseudo, Just' les yeux fermés.
Une référence au rêve. « J'aimerais tellement avoir un appareil photo à la place des yeux. Je vois tellement de choses intéressantes et je me dis alors pourquoi ça ne prend pas juste en fermant les yeux », explique Justine. Et depuis peu, outre l'écriture de deux livrets de contes dans le train, (Et... C'est... En... Corps et Reflet dansant), Justine a encore rajouté une nouvelle source d'inspiration, en travaillant à l'édition (assistante) pour le magazine Beaux-arts.
Elle trimballe désormais son appareil et son trépied, « son meilleur ami » dans tout Paris, mais aussi dans la campagne chaunoise ou lors de cours sur la photographie. Car au-delà des séances de shooting pour Motiv'danse ou des commandes de jeunes, c'est dans ce dernier art qu'elle compte faire sa vie. Vers janvier 2014, elle se verrait bien s'installer comme auto-entrepreneur sur Tergnier. Un rêve qui n'est pas loin de se réaliser. A défaut de décrocher la lune, elle pourrait bien faire partager ses étoiles et ses flashs.

 

Thibaut VERRIER

http://www.aisnenouvelle.fr/article/autre-actu/justine-danse-avec-les-images

 

bottom of page